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jeudi 23 mai 2013

Portrait de famille

Isabel Allende
Portrait sépia (Retrato en sepia)
Contemporaine
2003 (2000) 
408 pages
Résumé: C'est la voix d'une jeune femme, Aurora del Valle, qui porte ce magnifique roman situé à la fin du XIXè siècle en Californie, en Europe et au Chili. La très riche Paulina del Valle recueille Aurora, sa petite-fille âgée de cinq ans: elle est orpheline de mère, et son grand-père, le Chinois Tao Chi'en, vient de mourir. Paulina donne ce qu'il y a de mieux à Aurora, mais elle lui cache la véritable identité de ses parents. De son enfance, Aurora n'a conservé comme souvenir qu'un sanglant cauchemar.
Bientôt la guerre du Pacifique, le terrible conflit frontalier qui opposait le Chili, le Pérou et la Bolivie, prend fin. Le mari de Paulina meurt. Celle-ci décide alors d'entreprendre un voyage en Europe pour parfaire l'éducation de sa protégée. A Paris, lors d'une réception à l'ambassade du Chili, la jeune Aurora fait la connaissance de Diego Dominguez, un séduisant officier de marine. De retour au pays, elle épousera ce fils de grands propriétaires terriens. Mais la lune de miel est douloureuse...
Aurora souffre d'un traumatisme qui a toujours influencé sa façon d'être et a effacé le souvenir des cinq premières années de sa vie. Confrontée à la trahison de l'homme qu'elle aime et à la solitude, elle décide d'explorer son passé.
Voilà, ce livre traînait dans ma PAL depuis 2010 et j'ignore pourquoi il y est resté si longtemps puisque j'avais apprécié l'auteure dans l'aventure La cité des dieux sauvages (dont je veux lire la suite) et un autre titre dont je ne me souvenais pas trop de l'histoire. Et c'est donc surtout grâce au challenge Amérique latine, dont je me suis donnée un challenge perso, que je l'ai sortie de ma PAL.
Je dois avouer qu'au début j'avais un peu de mal à me retrouver dans la première partie, alors que j'avais apprécié les premières pages. Peut-être était-ce parce que l'auteure prend un point de vue externe pour raconter la vie de ses ancêtres, mais j'aimais en apprendre sur les relations entre les différents peuples qui parsèment le roman et les convenances de l'époque. J'avais parfois l'impression de piétiner dans cette première partie et de ne pas voir de nouveauté et j'avais peur que ce livre n'en amène pas. Et au moment de me lancer à écrire cette chronique, je vais voir le titre que j'avais lu Fille du destin et son résumé où je vois des personnages qui se retrouvent également dans ce livre en tant que personnages secondaires/tertiaires. C'est en quelque sorte une nouvelle génération, mais je ne dirais pas que c'est une suite puisqu'ici on suit surtout Aurora et Paulina, et comme je n'en gardais pas grand souvenir (sur Babelio, je lui ai octroyé la note de 3/5, donc probablement un 14ou15/20 sur Livraddict si je l'y avais noté puisque j'avais apprécié ma lecture dans mes souvenirs: donc, probablement du type de livres à lire une fois, mais qui ne nous marquent pas immanquablement), je ne crois pas que ce soit gênant de se lancer dans celui-ci sans avoir lu le précédent.
Maintenant, je vois donc la première partie plus comme une transition entre les deux livres qui, si on ne lit que celui-ci, nous donnent des informations sur la rencontre des deux familles conduisant à la naissance d'Aurora. Et par la suite, dès la seconde partie, j'ai trouvé que le rythme s'accélérait (est-ce vraiment dû à la présence plus nombreuse de je?) et je prenais de plus en plus de plaisir à lire ce livre en trois parties et ce même si des thématiques plus dures étaient abordées, telles que la guerre: 
[...] il n'avait plus peur, avait oublié son identité, il n'était qu'une machine à tuer, frappant sans savoir où tombaient les coups, dans le seul but de parvenir au sommet de la colline.
Mais bien sûr, on se demandait comment allait être traiter ces secrets de famille et, à travers toutes les coutumes, j'étais impatiente de voir comment cela allait se terminer. Et ainsi, dans les deux dernières parties, l'écriture m'était plus addictive et j'ai donc apprécié ma lecture finalement au global. Et je vous laisse sur un autre passage de la plume de cette chilienne et qui résume assez bien le ton employé dans le livre: 
J'écris pour élucider les vieux secrets de mon enfance, définir mon identité, créer ma propre légende. Finalement, la seule chose que nous possédons pleinement, c'est la mémoire que nous avons tissée. Chacun choisit le ton pour raconter sa propre histoire, moi je voudrais opter pour la clarté durable d'une impression au platine, mais rien dans mon destin ne possède cette lumineuse qualité. Je vis cernée par des nuances diffuses, des mystères voilés, des incertitudes, et le ton pour raconter ma vie s'ajuste davantage à celui d'un portrait sépia...
J'ai lu ce livre dans le cadre des challenges suivants:




2 commentaires:

  1. il fait partie de ceux que j'avais repéré pour le challenge, sans arriver à me décider vraiment, je le laisse dans les "peut-être"! Bonne journée et merci pour ta participation au challenge!

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    1. Je t'en souhaite une bonne lecture si jamais tu t'y lances! Et c'est plutôt moi qui te remercie pour l'organisation.

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