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jeudi 6 septembre 2012

Donner un gros bec

Marie Rougemont
Petits becs du Québec
Jeunesse
2010
107 pages
Résumé:  Juillet 2008, fin d’année scolaire pour Céline, 15 ans, qui mène une vie bourgeoise et très cadrée entre des parents affectueux et unis, dans l’île de la Réunion. L’arrivée de sa tante Caroline, figure pétillante du show-biz au Québec, va troubler ce quotidien tranquille et solitaire… Pourquoi cette hostilité entre ses parents et cette tante d’Amérique un peu surprenante mais si attachante, si généreuse ? Moments merveilleux, tensions et conflits se succèdent sous la plume de Céline. De vieilles plaies sont mises à nu mais ces épisodes douloureux vont faire évoluer les rapports dans la famille et dessiner pour Céline, les jours à venir sous d’autres couleurs.
Reçu dans le cadre du swap Au-delà des océans pour l'Eldorado, j'ai pu découvrir la plume de cette Réunionnaise. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et j'ai apprécié cette histoire bien qu'elle soit jeunesse.
Certains passages m'ont fait pensé à la plume de Dominique Demers que j'apprécie beaucoup. De plus, le roman est parsemé d'expressions québécoises et créoles sans qu'on abuse, ce qui est très intéressant lors de la lecture. Je me suis même amusé à essayer de traduire le créole avant d'aller voir la note de bas de page pour la traduction. Bien sûr, ça coupait le rythme de lecture, mais puisque le roman est petit, cela n'est pas gênant. Aussi, j'ai apprécié le conflit familial entre la mère et la tante de Céline dont cette dernière ignore la raison. De plus, on voit évoluer Céline au contact de sa tante exubérante, contrastant avec le caractère rigide de ses parents. Bref, sous forme de journal intime, la plume est légère et on apprécie cette lecture. 
Voici un petit extrait qui m'a bien plu et dont après vérification, se trouve par hasard sur la quatrième de couverture: 
 La triste histoire que je raconte ne vaut même pas l'argent dépensé pour ce cahier. La fille qui écrit les dernières lignes de ce sombre chapitre n'est pas courageuse. Elle ne descendra pas parler à sa mère. Elle ne lui dira pas qu'elle l'aime, qu'elle aime son père, qu'elle aime la seule tante qu'elle a. C'est une fille qui sait juste écrire et chanter en cachette. Elle se fait toute petite devant les éclats de voix qui pourraient blesser sa maison. Elle a peur d'échapper aux frissons qui commencent juste à la parcourir. 
Je n'aime pas cette fille-là. Je n'aime pas ces gens qui grimacent autour d'elle. Je crois même que je n'aime pas ma vie.
Ce livre a été lu dans le cadre des challenges suivants: 

 

4 commentaires:

  1. Oh je suis contente que tu l'aies lu finalement. Je me disais que comme c'était un jeunesse tu ne le lirais peut-être pas ! Moi aussi je ris bien en ce moment avec ton petit livre des expressions québécoises ! Il faut vraiment que je fasse attention car certaines choses veulent dire exactement le contraire ici ! Notamment "les gosses" ! aie, aie, aie !

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    1. Hihi, pourquoi je ne l'aurais pas lu ? Je suis curieuse ! Et bon, maintenant, tu n'as plus d'inquiétude à avoir pour les mots du vocabulaire ;)

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  2. Hello ! Je reprends mon blog, lentement mais sûrement.
    J'ai posté une nouvelle chronique, et bientôt une vidéo sur mon voyage au Canada arrivera :)
    A bientôt,
    Zoé

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